L'essentiel

Cette discrète espèce méditerranéenne a progressé vers le nord le long du littoral atlantique, atteignant Belle-Ile-en-Mer en 1975. En 1985, elle est notée dans les Côtes d’Armor. De nouvelles stations sont découvertes en Bretagne des années 90 aux années 2000, mais elle n’est pas observée au-delà de la baie de Saint-Brieuc. La détection de sa présence dans le Bessin normand en 2020 la situe désormais à plus de 150 km de son aire bretonne !

Comme pour toutes les espèces du genre Serapias, son labelle caractéristique en permet une identification aisée.

L'écologie

C’est une espèce des dunes fixées et des pelouses sèches.

L'époque de floraison

La floraison en Bretagne et, a priori en Normandie, est centrée sur le mois de mai et le début juin.

La distribution en Normandie

L’espèce a été observée pour la première fois en Normandie en mai 2020, dans le Calvados. Cette station située dans le Bessin est la seule connue à ce jour dans la région, et marque donc sa limite nord-est de répartition.

Les espèces proches

Aucune confusion possible, c’est actuellement la seule espèce du genre Serapias présente en Normandie.

Les hybrides

Pas d’hybrides connus.

Les insectes pollinisateurs

Cette espèce est essentiellement autogame.

Les statuts : protection et listes rouges régionales

  • Espèce  protégée au niveau national.
  • En Normandie : espèce non prise en compte actuellement dans les listes rouges régionales. 
Serapias parviflora
Michel Beer 03 06 2020 (14)

Galerie

  • Post Category:Espèces normandes
  • Post last modified:17 novembre 2020